Passeport numérique sur iPhone : Apple propulse l’identité dans une nouvelle ère digitale

Apple fait un pas décisif dans la transformation numérique des services publics. Avec iOS 26, la firme de Cupertino introduit la possibilité d’ajouter un passeport américain dans l’application Wallet. Cette innovation, déjà amorcée avec le permis de conduire, marque un tournant dans la dématérialisation des documents d’identité. L’objectif : rendre les démarches plus fluides, sécurisées et adaptées aux usages numériques du quotidien, en s’appuyant sur les technologies de l’iPhone.

iOS 26 : le smartphone devient portefeuille d’identités

Vers une identité mobile et sécurisée

À partir de l’automne 2025, les utilisateurs d’iPhone aux États-Unis pourront scanner leur passeport physique et l’ajouter à Wallet, de façon sécurisée. Le dispositif s’appuie sur Face ID, des processus cryptographiques avancés, et une validation par les autorités américaines. Cette version numérique ne remplace pas le passeport classique pour les voyages internationaux, mais elle sera reconnue lors des contrôles TSA dans plusieurs aéroports intérieurs, simplifiant ainsi les déplacements domestiques.

Cette évolution s’inscrit dans une stratégie d’intégration plus large : avec la carte bancaire, la carte d’embarquement, la clé de voiture ou encore la carte d’étudiant déjà présentes dans Wallet, Apple transforme l’iPhone en centre de gestion de l’identité et de l’accès.

Une mise en œuvre progressive

La fonctionnalité sera d’abord déployée dans les États ayant déjà adopté l’usage du permis numérique, comme l’Arizona, la Géorgie ou le Maryland. Les premiers tests auront lieu dès l’été via les versions bêta développeur, avant une ouverture au grand public à l’automne. Le processus d’inscription s’annonce fluide : scan du document, capture de selfie vidéo, validation biométrique, puis envoi des données chiffrées aux autorités.

Une innovation à fort potentiel pour les services publics

Un pas vers l’identité numérique de demain

En permettant aux citoyens de transporter leur identité de manière numérique, Apple accélère une révolution plus large : celle des services publics embarqués. Cette transformation s’inscrit dans une tendance mondiale à la dématérialisation des documents officiels, déjà amorcée par plusieurs pays comme l’Estonie, la Corée du Sud ou Singapour. L’intégration sur smartphone répond à une demande croissante de rapidité, d’ergonomie et de sécurisation dans les démarches administratives.

Mais au-delà de la simple numérisation, c’est la logique d’interopérabilité qui est en jeu. Le passeport dans Wallet pourrait demain être utilisé pour accéder à des services en ligne, valider des signatures électroniques, ou vérifier son identité dans des contextes réglementés. Cela suppose la mise en place de cadres techniques et juridiques robustes, mais ouvre la voie à une identité numérique souveraine et portable.

Une infrastructure technologique solide

Apple s’appuie sur des composants logiciels et matériels déjà éprouvés : puce Secure Enclave, Face ID, chiffrement de bout en bout, et architecture à double authentification. Cette base permet de garantir l’intégrité des données, de prévenir l’usurpation d’identité, et d’assurer la confidentialité des interactions. Contrairement à une simple photo de document stockée sur un téléphone, l’identité numérique dans Wallet est dynamique, vérifiable et liée à l’appareil.

L’initiative n’est pas isolée : Google travaille également sur des fonctionnalités similaires dans Android, et les États européens testent depuis plusieurs mois des versions numériques de la carte d’identité. Mais Apple franchit une étape concrète et accessible, avec une interface unifiée et un usage déjà intégré dans les habitudes de millions d’utilisateurs.

Avec iOS 26, Apple franchit une nouvelle frontière de l’innovation numérique. En intégrant le passeport dans Wallet, la marque positionne l’iPhone comme un point d’entrée vers un écosystème d’identité numérique fluide, sécurisé et centré sur l’utilisateur. Cette avancée pourrait redéfinir notre rapport à l’administration, à la citoyenneté et à la vie quotidienne.

Ce dispositif repose sur des accords clairs avec les autorités américaines, qui valident l’usage des documents numériques via des API gouvernementales sécurisées. L’utilisateur reste propriétaire de ses données, tandis qu’Apple agit comme hébergeur technologique avec des garanties de confidentialité et de non-exploitation commerciale. Le cadre contractuel entre Apple et les États devrait s’étendre à d’autres documents, à mesure que la confiance dans ces systèmes s’installe.

L’enjeu désormais est double : étendre cette innovation à d’autres pays et anticiper l’arrivée de services associés (démarches administratives, certificats, validation de contrats, etc.). L’Europe, avec l’EUDI Wallet prévu dans le cadre du règlement eIDAS 2.0, avance dans la même direction. L’identité numérique deviendra bientôt aussi naturelle que le paiement sans contact — à condition que la technologie reste au service de la simplicité et de la souveraineté.