ChatGPT, c’est le nouveau chatbot ou robot conversationnel à base d’intelligenceartificielle (IA) d’OpenAi (créé en partie par Elon Musk qui a quitté le projet), entreprise qui a déjà fait le buzz avec son précédent outil GPT-3 et Dall-e, outil d’IA qui vous permet de créer des images à partir d’un texte. Depuis son lancement le 5 décembre, ce sont plus d’1 million de personnes qui se sont inscrites sur la plateforme.
Comme avec un chatbot, on rentre une question, l’outil mouline quelques secondes et le texte de la réponse s’inscrit progressivement.
Comment y accéder ?
L’outil est gratuit et pour y accéder, il faut aller sur le site chat.openai.com.
Que peut-on faire avec ?
On peut produire, en réponse à une question posée, une grande variété de contenus testés par les utilisateurs :
• des articles, des blagues, des scripts de vidéos/films, des essais (écrits possiblement dans un style particulier), des demandes administratives, des interviews, des lettres d’amour, des scènes de théâtres, des poèmes …
• Il peut aussi recommander des choses comme par exemple donner des idées de cadeaux de noël.
• Il peut par ailleurs résoudre des problèmes mathématiques, écrire des lignes de code informatiques qui fonctionnent.
• Il peut aussi enseigner : expliquer des concepts variés, donner une recette de gâteau au chocolat, ou donner des conseils en cas d’incendie.
Quid pour les juristes ?
On pourra certainement imaginer réaliser une première version de contrat simple, d’actes, de clauses ou de conclusions d’avocat. L’outil serait une sorte d’automatiseur de documents sans avoir à paramétrer l’outil préalablement, et ce, à partir d’une simple ligne de texte. Si cela relevait de la science-fiction il y a encore quelques années, cette possibilité devient avec l’outil de plus en plus plausible.
Attention, il faudra attendre un peu pour une version française car l’outil n’est pour l’instant qu’en anglais.
Il pourra aussi répondre probablement à de simples questions juridiques.
Avec quoi l’IA a-t-elle été entraînée ?
L’intelligence artificielle de ChatGPT a été entraînée par des contenus variés : des données d’ouvrages, d’articles ou simplement par internet du contenu web. En tout, l’outil regroupe 175 milliards de paramètres et 500 milliards de textes divers.
En quoi est-ce si bluffant ?
L’écriture automatique avec des “robot-journalistes” existait déjà auparavant pour des brèves de sport ou de météo aux États-Unis, mais là on atteint un niveau inégalé.
Nombre d’utilisateurs partagent le sentiment sur le fait que l’IA donne vraiment l’impression de savoir de quoi elle parle. Elle peut demander des compléments d’informations et rendre des réponses cohérentes en fonction des requêtes précédentes. L’outil bluffe bon nombre de spécialistes.
Certains affirment que cette technologie pourrait constituer à l’avenir une alternative à Google (… carrément), qui développe sa propre solution en la matière : LaMDA.