L’être humain n’est donc plus le seul à pouvoir être reconnu comme un inventeur lors d’un dépôt de brevet. L’autorité sud-africaine en charge des dépôts de brevet a reconnu une intelligence artificielle, nommée Dabus, comme inventeur d’un nouveau récipient alimentaire.
Les concepteurs de cette IA, Ryan Abbott de l’université britannique du Surrey et Stephen Thaler avaient tenté leur chance dans une dizaine de pays essuyant des refus jusqu’ici au motif dans chaque pays, que Dabus n’était pas une personne physique.
L’Afrique du Sud leur ouvre enfin les porte de cette reconnaissance en précisant que les revenus tirés de cette invention reviendraient au propriétaire du brevet, c’est-à-dire ici au propriétaire de l’intelligence artificielle. En France, l’INPI pourrait-elle prendre la même voie ?